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alternative libérale - Page 4

  • Silence, on ferme !

    L’année dernière, les lycéens en colère, avec la complicité idéologique et active de certains enseignants du secondaire, ont cessé les cours pour faire retirer la loi du CPE. Bizarrement, la même année, le taux de réussite au baccalauréat a atteint des records. Aujourd’hui, les mêmes lycéens, devenus étudiants, ont déjà compromis le premier semestre (qui dure en fait un trimestre). Autrement dit, il y a bien longtemps qu’ils n’ont pas pris sérieusement le temps de se consacrer à leurs manuels pour étudier dans la sérénité de la solitude et de la concentration, préférant les démonstrations de force collective les conduisant à hurler des slogans ineptes [1]. Dans les faits, ces mouvements semblent leur donner tous les droits. Ils ont bien compris la logique de notre système en revendiquant le statut d’étudiants : en France, conquérir un statut vous permet d’éviter d’assumer la fonction.

    A l’époque du CPE, Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, a considéré qu’il était de son intérêt que le premier ministre Dominique de Villepin ait quelques soucis avec la rue. Sans doute, la chute du second a permis l’ascension du premier. Mais il y a toujours un effet boomerang car aujourd’hui, c’est son gouvernement qui se trouve prisonnier d’un bras de fer avec la rue somme toute inévitable, et que même l’ouverture à gauche n’aura pu empêcher. On prend toujours un risque mortel à serrer la main de ses ennemis et à fragiliser ses propres amis. Voyez comment l’UNEF, qui fut associée avant l’été à la négociation, se permet aujourd’hui de donner des leçons à la ministre de l’enseignement
    supérieur.

    Cependant, la gauche serait mal inspirée d’entretenir un troisième tour social, en croyant prendre sa revanche sur la démocratie représentative qui lui a donné franchement tort dans les urnes. Car se venger de la démocratie, c’est mettre en danger la démocratie ; et les français, qui ont clairement voté pour les réformes, ne remettront pas de sitôt au pouvoir ceux qui l’auront précisément contrarié.

    Le spectacle auquel nous assistons est tout de même affligeant. Je me sens personnellement humilié et bafoué quand mon ministre se fait donner la leçon par des étudiants dont le niveau réel de connaissances académiques et de culture générale est bien fragile à défaut d’avoir été sérieusement évalué. A aucun moment, alors que les AG (véritables Assemblées de Godillots) proclament l’occupation des facultés dans un simulacre de démocratie, on ne consulte l’administration ou les enseignants. Ces derniers n’ont désormais plus leur mot à dire : ils doivent obéir aux étudiants.

    On voudrait programmer le suicide de nos universités que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Jean-Louis Caccomo

    Perpignan le 19 novembre 2007

    http://caccomo. blogspot. com/


    [1] C’est à croire que les étudiants n’ont pas compris que, dans certaines filières exigeantes, chaque semaine d’étude manquée est difficilement rattrapable. D’autant que la seule participation en cours n’est pas suffisante étant entendu que, pour mettre toutes les chances de réussite de son côté, l’étudiant doit fournir un travail personnel intense et assidu. Ou alors l’université deviendra une imprimerie à diplôme, la planche à billet d’une monnaie qui aura perdu toute sa valeur (car le diplôme est un titre à l'instar d'une monnaie).

  • Grèves : un mouvement égoïste et réactionnaire

    COMMUNIQUE DE PRESSE - 12 NOVEMBRE 2007

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    Grèves : un mouvement égoïste
    et réactionnaire

    Une fois de plus, les syndicats les plus archaïques et les moins représentatifs d’Europe s’apprêtent à bloquer le pays au nom d’intérêts corporatistes. Alternative Libérale dénonce un combat d’arrière garde contre les réformes, pourtant peu ambitieuses, initiées par le gouvernement, et appelle les Français à se mobiliser massivement contre les blocages le 18 novembre.

    La France se prépare à une nouvelle séquence de grèves dures dans la fonction publique et les universités, mais pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, le mouvement ne semble pas bénéficier pas du soutien de la population. En effet, les Français sont majoritairement opposés aux syndicats, avant même le début du conflit : les trois quarts d’entre eux jugent cette grève injustifiée, et parmi eux beaucoup de sympathisants et électeurs de gauche.

    Les régimes spéciaux de retraites, privilèges hérités d’un passé lointain, sont indéfendables. C’est une anomalie de notre système social qui coûte aussi cher à la collectivité qu’elle est injustifiable. D’autant que ces régimes seront alignés sur le régime des fonctionnaires, bien plus avantageux que celui dont bénéficie la majorité des Français, et avec de nombreux accommodements.

    Quant aux syndicats étudiants, appelés à la rescousse d’une semaine rouge, quel est leur crédit ? Ils se déclaraient, cet été, satisfaits des très nombreux compromis apportés au texte de Valérie Pécresse par le Président lui-même. Compromis qui, nous le regrettons, dénaturaient l’essentiel de la réforme.

    Alors, pourquoi cette grève ? La réponse tient en un mot : l’escalade.

    Les syndicats, qui ne représentent plus aujourd’hui que quelques bastions de la fonction publique, sont totalement coupés des réalités du monde du travail. Faute de représenter l’immense majorité des travailleurs, ils sont désormais aux ordres d’une base radicalisée, déterminée à protéger pied à pied ses privilèges par une politique de la terre brûlée.

    Car oui, le pouvoir que confère le monopole de bloquer les métros, les trains, les écoles, la distribution du courrier, est un pouvoir exorbitant. Son exercice mine l’activité, détruit les petits entreprises et les emplois, ruine les carrières, déstabilise les vies. Combien d’entreprises vont déposer le bilan ? Combien de familles vont se retrouver bloquées ? Combien de demandeurs d’emplois vont-ils rater leur rendez-vous ou d’étudiants leurs examens ?

    Les premières victimes de la grève sont les plus faibles, ne l’oublions jamais. Oui au droit de grève, oui au droit de chaque salarié d’organiser sa défense, non à la prise en otage d’une communauté nationale servie par un monopole public !

    Alternative Libérale dénonce cette grève égoïste et appelle tous ceux qui en ont assez des blocages à répétition à manifester leur mécontentement le 18 novembre à Paris, à partir de 15h. (Le lieu du rassemblement sera annoncé dans les prochains jours)

    Enfin, notez que Sabine Herold, porte-parole d’Alternative Libérale, sera l’invitée de Marc-Olivier Fogiel sur M6, ce mardi soir à 23h.

    Alternative Libérale :
    Né en mars 2006, Alternative Libérale est déjà présente, à travers ses comités locaux, dans plus de 110 villes de France. En revendiquant un libéralisme authentique, le petit dernier de la vie politique française apporte un nouveau point de vue dans le débat national et démontre peu à peu qu'il représente une alternative aux partis socialistes et conservateurs traditionnels.

    Relations presse :
    Jean-Paul Oury
    06 28 07 76 35
    presse@alternative-liberale.fr

    Sur le web :
    http://www.alternative-liberale.fr

  • Alternative Libérale élit sa nouvelle direction

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    Après 18 mois d’existence, le jeune parti libéral a procédé à ses premières élections internes. Le nouveau Bureau, élu à une large majorité, devra travailler de concert avec un Conseil National représentatif de la diversité de la famille libérale.

    Dimanche 28 octobre, les militants d’Alternative Libérale se sont mobilisés pour élire pour la première fois la direction de leur parti, après une campagne animée sur la blogosphère et l’intranet du mouvement.

    Avec plus de 62 % des voix, la liste « Pour un libéralisme authentique » menée par Aurélien Véron a remporté l’élection pour le Bureau National. Celui-ci devient donc le nouveau Président d’Alternative Libérale, succédant à Edouard Fillias, qui sera désormais l’un des vice-présidents et porte-parole du mouvement.

    Les adhérents d’Alternative Libérale ont également élu leurs 21 représentants au Conseil National, véritable « parlement » du mouvement, chargé de contrôler le Bureau et de définir les grandes orientations du parti.

    Les cinq listes concourant pour le Conseil National ont toutes obtenu plusieurs élus, démontrant ainsi la diversité des sensibilités au sein du mouvement libéral.

    La composition du nouveau Conseil National est la suivante :
    - Les compagnons libéraux : 5 sièges
    - Pour une Europe politique et libérale : 5 sièges
    - Les femmes libérales : 5 sièges
    - Gauche Libérale : 3 sièges
    - Les Nouveaux Libéraux : 3 sièges

    Le succès de ce premier scrutin démontre l’ancrage du jeune mouvement libéral dans le paysage politique français.

    S’appuyant désormais sur une véritable démocratie interne, Alternative Libérale en appelle à tous les amoureux de la liberté : venez nous rejoindre pour construire le grand parti libéral, ni socialiste ni conservateur, dont notre pays à tant besoin !

    Retrouvez tous les résultats sur : http://alternative-liberale.fr